Et merde !
Pas d'autocensure ce coup-ci. Je suis
"un grossier personnage", je le reste !
Humf, vous avez vu comme je me lâche
! ayaya, elle a dit "merde" !
Non mais ouais mais là ça
m'saoule un peu. J'avais écrit un article, pis ma session
s'est déconnectée, et pfffii, plus d'article. MINCE
ALORS ! Bon, je dédramatise un peu, ce n'était pas un
article sensationnel. Mais quand même, quoi ! J'aurais bien
aimé qu'il y soit. Sauf qu'il n'y sera pas, parce que j'ai la
flemme de le réécrire, et qu'en plus, c'est impossible
que j'arrive à refaire le même texte au mot près
(ce que j'aimerais, pourtant).
Donc à la place, vous allez
avoir droit à deux trois courtes "réflexions",
que je projetais de mettre dans un second article.
Je suis contente. Cette année,
j'ai vu le film primé aux césars avant qu'il reçoive
son prix. Oui, bon, les césars ne sont que les césars.
Bien sûr. Mais je dois dire que La graine et le mulet, c'est...
c'est...
Non, pardon, je crois qu'il vaut mieux
que je me cantonne à dire que "c'est". Comme ça,
sans attribut. La Graine et le mulet, c'est. Facile, me direz-vous.
Elle ne s'avance pas trop en disant ça. Non, c'est sûr.
Et pourtant... Je pense que ce film m'a marqué. Pour
l'instant, c'est impossible à affirmer avec certitude. C'est
trop récent, les images et les impressions n'ont pas eu le
temps de s'effacer. Là, si je ne devais retenir qu'un scène,
ce serait la dernière, ou du moins, une des dernières,
puisqu'il y a deux scènes qui s'entrecoupent à la fin
du film. Moi je retiens celle de la danse sur le bateau. Affreusement
sensuelle. Un bonheur indicible. Avec une question : comment c'est
possible que ce soit si beau ?
J'étais scotchée.
Complètement. Et la musique ! Ça non plus, je ne
comprends pas. En temps normal, la musique arabe, c'est loin d'être
ce que je préfère. Mais là... rien à
dire, elle est devenue très agréable à écouter,
pleine de vie et d'émotions. Ça peut paraître
idiot, ce que je dis là, ou banal. Mais normalement, je ne
ressens absolument rien en écoutant une musique arabe. Là
si. Pourquoi ?
...Ce film, finalement, je crois que je
lui ai trouvé un attribut : ce film, c'est une courbe
ascendante. Et c'est tout. Une courbe ascendante sans dégringolade
ensuite, bizarrement. Je dis "bizarrement" parce que j'ai
l'impression (et en ce moment peut-être encore plus que
d'habitude) que tout ce qui monte redescend, et que tout ce qui
descend remonte. Tout, sauf La graine et le mulet. Peut être
parce que la fin est ouverte, et que ça ne permet donc aucune
chute précise.
Bien. Je dois aussi dire que mon avis
était fait avant la remise du césar. Dès que la
fille a commencé à danser, en fait. La fille... ! Je ne
sais plus son nom. Ni celui de l'actrice, à vrai dire.
Pourtant, elle aussi, elle a eu un césar, j'aurais du retenir
! Mais bon, ça peut se trouver. Et puis, ça n'est pas
ça le plus important.
Si je dis "mon avis était
fait avant la remise du césar", c'est parce que je me
demande souvent si je me forge mon avis sur celui des critiques, ou
s'il m'est réellement propre. Je lis toujours les critiques
avant d'aller voir un film. Parce que merde, le cinéma, c'est
cher, donc pas question d'aller voir une bouse. Les césars,
c'est un peu une critique. Mais un peu seulement...
...humf ! J'avais dit "courte
réflexion". Ça s'éternise un peu, là.
Mais c'était à prévoir, puisqu'une idée
en appelle toujours une autre... Bon allez, je passe à la
suite.
La suite ? Qu'est-ce que c'était,
déjà, la suite ? ... diantre ! Je ne me souviens plus !
Tant pis, tant pis, il faut meubler
dans ces cas-là ! Ah, tiens ! Manquait plus que lui !
N'empêche, c'est bon, ça me donne une idée. Vous
savez que ça fait plus d'un an qu'asphalte-et-cumulus existe ?
Ouais ouais, je suis sérieuse. J'ai reçu un mail de
cowblog, l'autre jour. Ils disent que mon espace de stockage est
doublé, puisque ça fait un an qu'ils hébergent
asphalte-et-cumulus. C'est chouette, ça, mine de rien. En fin
de compte, ça ne m'aurait pas dérangé de faire
un nouveau blog si un jour il n'y avait plus eu de place dans
asphalte-et-cumulus. Parce que ce nom ne me correspond plus tout à
fait. Je ne sais pas trop pourquoi, en fait. Mais j'y reste quand
même attachée.
... asphalte-et-cumulus, je le
concevais comme un nom de doute et d'incompréhension. Or j'ai
moins le temps de douter que l'année dernière, parce
que j'ai moins le temps de penser à ma petite condition de
petite humaine.
...Ce que je viens d'écrire est
d'affreux. Mais d'un autre côté... humf, je me retiens
avant de dire des horreurs. Pourtant, j'avais dit pas d'autocensure.
Et ben, euh... j'ai changé ! (oui, déjà !).
... je crois que je ne suis plus
capable d'écrire des textes comme ceux de l'année
dernière (l'histoire des
deux petits vieux, ou celle du
pseudo-démocrate). J'écris, mais autrement. Et, comme
l'année dernière, je ne publie pas tout. Parce qu'il y
a toujours cette peur du regards des autres (
Versager avait fait un
article, là dessus). Une peur quasi-inexistante l'année
dernière, mais qui n'a cessé de croître, puisque
le nombre de visiteurs a augmenté et que je "connais"
désormais d'autres bloggeurs. C'est dingue...
Tiens, c'est marrant, de l'ancien
article, il n'est resté que... le titre ! Marrant... Et bien
je le garde. Même si ça lui donne un autre sens,
maintenant.