asphalte-et-cumulus

je ne vous connais pas, je vous frôle, là sur le quai, épaule contre épaule

Lundi 30 juillet 2007 à 11:45

Vous avez remarqué ? Quand vous critiquez quelque chose, il y a toujours quelqu'un pour critiquer votre critique, et dire que finalement, il n'y a rien à critiquer si ce n'est votre opinion qui elle est totalement critique (il faut toujours suivre ce qui précède, ndlr).
Bon bref, tout ça pour dire que je vais faire une critique. Mouahaha, une critique... Shut up ! So, je viens de visiter un blog. Je ne sais même plus le titre, ni si c'était celui d'une fille ou d'un garçon (mais ça doit plutôt être celui d'une fille) et là, à peine arrivée sur la page, je pique une micro-crise : "moi et mon monde" ou truc du même genre. Morte de rire, jeune fille. "Ton" monde. Quel monde exactement? Un photomontage bidon, un poème frisant le débile... c'est ça ton monde? Alors il n'est pas si différent du mien, tu sais.
Ce qui m'énerve le plus dans toute cette histoire, c'est que tout le monde fait la même chose en se croyant original. Et je hais ça. On veut tous montrer qu'on est des gens à part, mais quand on regarde deux blogs, on retrouve exactement les mêmes choses, alors que leurs auteurs se prétendent uniques. Bon, évidemment, je ne nie pas que chacun soit unique. Mais il faut bien garder à l'esprit que nous partageons tous la même chose, au fond. Chacun se plaît à s'imaginer incompréhensible pour quiconque d'autre que lui-même. Là, je suis parfaitement d'accord. C'est quand quelqu'un se met à revendiquer sa différence et le fait qu'il soit incompréhensible que je ne suis pas d'accord. C'est ça que je critique. A quoi ça sert de dire à l'autre "fais gaffe, je suis différent, tu risques de ne pas toujours me comprendre". L'autre s'en aperçoit forcément, il s'en apercevra tôt ou tard. Il n'a pas besoin d'être prévenu, j'aurais presque même envie de dire qu'il le sait de façon innée.
Malheureusement pour moi, tous les blogs sont comme ça. Même le mien. Sauf que sur le mien, ce n'est pas clairement revendiqué (et c'est d'ailleurs pour ça que je supporte très bien mon blog. héhé).
Bah oui, quoi, je ne vous ai jamais dit que j'étais différente et que je vous faisais partager mon monde. Pourtant c'est que je fais. C'est ce que je viens de faire, et là pour le coup, c'était explicite. Et pourtant, bizarrement, je ne vais pas me mettre à détester mon blog. Et pourquoi? Et bien tout simplement parce qu'il n'y a que moi qui me comprenne parfaitement...

 - Me dites pas que c'est pas clair. Il suffit de suivre ce qui précède. Si même en suivant ce qui précède, vous n'avez pas compris mon subtil raisonnement (certainement foireux, en réalité), tenez cette phrase pour vraie : "elle est différente, je ne peux pas toujours la comprendre"... -




Dimanche 29 juillet 2007 à 15:01

Ah, tels que je vous connais, vous avez dû venir tous les jours ici, avec avidité, dans l'espoir de lire encore un article génialissime, intelligent, plein de sensibilité, etc etc... comme j'en fait toujours ! Mais, non, il n'y a rien eu depuis plus de deux semaines, je crois. Je me plais à vous imaginer déçus, chaque jour, de ne rien voir apparaître de nouveau sur cette page, fermant alors délicatement la fenêtre de ce blog à l'aide de la fameuse petite croix en haut à droite (qui n'est pas rouge, je le rappelle à ceux qui l'auraient oublié).
Mais enfin, comment avez-vous pu croire une seconde que j'allais poster quelque chose ?
J ' ETAIS EN VACANCES. Oui madame, oui monsieur, j'étais en vacances. Parfaitement. Vous ne trouvez pas ça étrange, vous, de partir en vacances en plein mois de juillet ? Moi si. D'habitude je pars en août.


Comment ça, je ne vous avais pu prévenus? Ah bon? J'ai dû faire exprès d'oublier, alors. Non, vous comprenez, c'était pour mon webmaster. Je me suis dit que si je vous prévenais, vous arrêteriez de venir, et que par conséquent, il serait moins bien payé. Avouez que c'est fort bien raisonné, non ? En agissant de la sorte, j'ai fait preuve d'une générosité sans borne à l'égard de ce cher webmaster, vous ne croyez pas ?

Lundi 9 juillet 2007 à 23:43

Bon, je suis contente pour elle. C'est un fait. Mais je suis pas contente pour moi. Pourquoi elle et pas moi? Et non, je ne peux pas lui en vouloir. Quand même pas. Mais ça m'énerve. Non mais je vous jure! Vraiment, on dirait un article genre la  fille qui veut pas en dire trop, mais qui n'en peut plus intérieurement. Je me marre. C'est ça, ça fait du bien de rire un coup. N'empèche, en attendant, grâce à "la fille qui veut pas en dire trop mais qui n'en peut plus intérieuement", le compte en banque va se renflouer. soit en progrès constant.Moui, pas faux. Mais de toute façon, j'ai d'autres bloggeurs plus rentables pour renflouer mon compte. Il y a un moment que j'ai cessé de compter sur asphalte-et-cumulus. Bien que le taux de fréquentation soit en progrès constant. Et moi je me fous du taux de fréquentation ! Hep hep hep. Pas si vite! Je sais bien que non. Les statistiques d'aspahalte-et-cumulus nous préocuppent autant tous les deux. Je sais que nous sommes deux à consulter ces stats. Oui, bon ok. Je vais de temps en temps consulter les stats. Et alors! Ce n'est pas le moment de me chercher des noises, je ne suis pas tout à fait en paix avec moi-même. Justement ! Je change de sujet ! C'est plutôt une bonne chose, non ? Oui, tout compte fait, j'arrive même a me foutre de ce dont je parlais au début. Et non, ce n'est vraiment pas la peine de me le rappeler. Je vais d'ailleurs éviter de relire la première ligne. Bien... Content d'avoir servi à quelque chose. Au plaisir. C'est ça, au plaisir.

Ah comme il est plaisant de savoir que moi-même peut me sauver de moi-même !



Samedi 7 juillet 2007 à 15:59

C'est parce qu'il faut que je sorte que je reste entre mes murs,

C'est parce que j'ai des choses à faire que je ne fais rien,

C'est parce que je déteste les moutons que je bèle joyeusement auprès d'eux,

C'est parce que je ne vois rien que je n'allume pas la lumière,

C'est parce que le soleil me réchauffe que je souhaite la pluie,

C'est parce que j'aime la culture que je me ferme à certaines formes d'art,

C'est parce que j'aime le désordre que je range,

C'est parce que je n'ai pas faim que je mange,

C'est parce que je dois me lever tôt demain que je m'endors tard,

C'est parce que je n'ai rien à dire que je parle à n'importe qui,

C'est parce que ma route est vide que je me dresse des barrières,

C'est parce que j'ai besoin de mes amis que je préfère m'éloigner d'eux,

C'est parce que je veux donner que je m'attache à ce qui est mien,

C'est parce que les contradictions des autres m'amusent que je me crache les miennes à la figure.


Mardi 3 juillet 2007 à 22:07

Tout est étrange en ce moment. On dirait que le temps fait comme bon lui semble, que les heures se dilatent et se contractent, tantôt d'une très grande richesse, tantôt d'une  fadeur incomparable. On dirait que tout est terminé, qu'il n'y aura plus jamais rien, et pourtant, l'impression qu'un boulevard vers l'avenir s'est soudainement découvert à nos yeux se fait chaque jour plus nette. Vers quoi nous dirigeons nous? Que se passera-t-il?
Mais au fait, que s'est-il passé exactement depuis trois semaines? Et depuis le début, vers quoi nous sommes-nous dirigés?

Je ne sais pas pourquoi, mais à chaque nouveau blog que je visite (à condition qu'il soit un peu actualisé), je ne lis que de la nostalgie. Je comprends cette nostalgie, nostagie du lycée, du collège ou autre, nostalgie des copains, des camarades, nostalgie des cours, peut-être aussi. Et pourtant, je ne crois pas être nostalgique. L'envie d'aller ailleurs, de voir de nouvelles têtes, de suivre d'autres cours se fait légèrement plus forte que le repli vers le connu et la valeur sûre, même si, il faut bien l'avouer, ne plus retourner a lycée me fait "quelque chose".
Non, je ne suis pas nostalgique... pas encore...

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