asphalte-et-cumulus

je ne vous connais pas, je vous frôle, là sur le quai, épaule contre épaule

Lundi 26 février 2007 à 22:00

La tortue avance lentement sur des bancs de sable infinis. Elle ne connait pas le monde, il tourne trop vite pour elle, elle n'a conscience de rien, elle oublie. Jamais elle ne verra les choses telles qu'elles sont, jamais elle ne les comprendra, mais ça ne fait rien, de toute façon. Elle se fiche de la présence, depuis longtemps, elle ne cherche plus la cohérence.

Sa carapace est fissurée, et bientôt ce sera la mort. Mais elle s'en fiche, elle avance, elle avance toujours et encore. Sans but déterminé, elle suit à la fois ses amis et ses ennemis, elle pourtant capable de les distinguer.

Parfois la tortue part nager à travers l'océan aux courants infinis. Et tout à coup, elle croit comprendre que rien n'est plus beau, que rien n'est plus doux que de se laisser porter par les eaux. Ces eaux lointaines et familères, froides et chaudes, perfides et protectrices, lui apportent pour un temps ce qu'elle ne peut et ne sait trouver sur le sable.

Alors, pendant l'un de ces rares moments où elle pense accéder au bohneur, nageant dans les eaux bienfaisantes, elle tombe, naïve, dans son propre piège, et commence à se délecter de ce qui causera sa mort ; avidement elle avale le plastique.

Comprenant lentement que son inutile existence se termine, elle retourne agoniser sur le sable, meurt sur le dos, les pattes tendues vers le ciel, dans un espoir ultime. Et cesse alors sa torture.

(Le but de ce texte n'est ni de lutter pour la protaction de la biodiversité ni de donner une image négative de la tortue...)

Vendredi 23 février 2007 à 17:26

A votre gauche,  LE pouf, à votre droite, LA pouf.

A priori, rien n'est plus opposé dans l'aspect que ces deux choses. Seulement voilà, par le "miracle" du langage, ces deux choses ont le même nom... Par conséquent, quand on utilise un pluriel, il est impossible, sans le contexte qui va avec, de distinguer les deux. C'est comme ça que l'autre jour, en écoutant la radio, je me suis aperçue que pour moi, "poufs" au pluriel signifie pouf de droite (cf images ci-dessus), et qu'en général, pour une personne plus âgée, "poufs" au pluriel signifie pouf de gauche (toujours cf images ci-dessus). Je m'explique... Le speaker de la radio annonce un truc du genre "oui, je suis en direct de Marseille, y'a une super ambiance. En plus, le concert de ce soir se joue dans un hangar qui a été entièrement réaménagé : par exemple, au fond de la salle, il y a  un bar  avec plein de poufs."  Quoi, me dis-je! Il est vraiment pas géné, le bonhomme de dire ça à la radio!

J'ai compris seulement un peu après qu'il y avait erreur d'interprétation de ma part. Parce que dans ce cas précis, les deux significations pouvaient convenir. Dans les bars, il y pratiquement toujours deux types de poufs... (oui, c'est la voix de la sagesse qui parle, là).

En fait, si on a la phrase "j'ai vu une bande de poufs hier soir", il n'y pas d'amalgame possible (lol, pour ceux qui voient où c'est drôle). C'est vrai, les poufs de gauche (toujours cf images ci-dessus...) ne se promènent pas en bande.... quoique...

Jeudi 22 février 2007 à 22:31

J'ai appelé le webmaster (vous savez, celui qui doit m'aider dans la création de ce blog), parce qu'au bout d'un jour à peine d'existence dudit blog,  je me demandais ce que j'allais bien pouvoir y écrire. Et bah figurez vous qu'avant que j'ai pu dire le moindre mot, le webmaster m'a hurlé dessus : il était pas très content de mon deuxième article. Me demandez pas pourquoi, j'ai pas compris. Après, comme je lui ai dit que j'avais pas d'idées de sujet pour mon blog, il m'a dit de faire un article sur un chanteur que j'aime bien, ou sur des amis à moi. J'ai raccroché. Après tout, comme dit le prof de philo, on est libre de suivre les conseils qu'on nous donne ou de ne pas les suivre... En l'occurence, j'avais pas envie de suivre ses conseils.

Alors bon, me voilà sur la page "Ajouter un article" ; toute seule et déjà perdue.... snif.  Non mais n'importe quoi! Je suis là, hein! *  What?! Comment ça se fait, ça? J'étais sûre d'avoir raccroché, pourtant... Bon, cesse tout de suite de te demander pourquoi je suis là, c'est inutile. Je fais partie de ce blog, et de bien d'autre encore. Seulement, il n'y a que toi (ou presque...) qui me laisse m'exprimer dans tes articles. Et si je ne suis pas là tout le temps, sache que c'est justement parce que j'ai d'autres chats à fouetter, enfin je veux dire d'autres internautes à formater. Ceci dit, évite d'écrire quand je m'absente. Vu ce que tu as pondu hier, vaut mieux. *   Comment ça? Mon deuxième article, il était pas si mal... Ouais quand même j'ai moyennement apprécié les trucs que tu as dit sur skyblog. J'te signale que j'y bosse pas mal, moi, là-bas. *   Ah d'accord! ceci explique cela... Je crois que je ne vais pas chercher à comprendre le sens de tes propos, là. *  Oui, oui, c'est préférable. Hum, bon, alors avant de partir aider un de mes meilleurs disciples, je te donne une petite idée d'arcticle. Raconte ce que tu as fait aujourd'hui. *  Ouii! Super idée! Merci beaucoup! J'y cours, j'y vole! Et bah tu vois, tu vas très bien t'en sortir ; et tout ça grâce à moi!

Ah là, là.... Imaginez-le, cet abruti de webmaster. Il a une magnifique petite robe bleu ciel, deux grandes ailes blanches dans le dos et une scintillante auréole vissée sur le crâne. Il vole au secours de ceux qui ont des difficultés à créer ou continuer leur blog. Il se croit indispensable. Au fait, j'espère que ce n'est pas vous, qu'il vient aider. Ce n'est  pas qu'il soit méchant, loin de là. A mon avis, il est juste destructeur de création et de personnalité.

Enfin bon, comme je ne sais pas vraiment quand il est là et quand il ne l'est pas, je décline toute responsabilité en cas de banalisation de ce blog (et oui, ce sera forcément sa faute vu que j'ai décidé que ça ne sera jamais la mienne).

*  répliques du webmaster descendu du ciel pour bla bla bla... Notez bien qu'à l'avenir, je ne me donnerai plus la peine de préciser quand c'est lui qui parle. C'est facile à voir.

Mercredi 21 février 2007 à 12:38

je viens de créer un blog, certes.

un blog, est-ce fait pour durer? un blog, est-ce fait pour décorer? un blog, est-ce fait pour amuser ses amis? un blog, est-ce fait pour partager ses opinions? un blog, est-ce fait pour communiquer avec d'autres internautes? un blog, est-ce fait pour être entretenu et ravitaillé? un blog, est-ce...?

je viens de créer un blog, certes.

et je ne l'ai pas crée sur skyblog. Pourquoi? Parce que. parce que skyblog, ça va bien cinq minutes. parce que skyblog c'est trop connu. parce que skyblog héberge les pires futilités que j'ai jamais vues (notons quand même qu'il y a de bonnes choses sur skyblog, évidemment). parce que je ne veux pas être hébergée par le site d'une radio que je n'écoute pas. parce que, oui je sais c'est idiot, je ne veux pas suivre la foule insipide.

je viens de créer un blog, certes.

un blog dont je ne garantis pas la durée de vie, un blog dont je ne garantis pas non plus l'intéret (cf  article précédent, quand je parlais de "l'ambition"). un blog quoi.

Mercredi 21 février 2007 à 11:43

en deux mots, un blog merveilleux, à la fois personnel, humoristique et proche de vos attentes, qui ne se lassera pas de vous surprendre... vous trouvez que j'en fais trop? que je me lance des fleurs? Vous avez raison. Mais si je ne 'en lance pas, qui m'en lancera?!  So, reprenons la présentation, disons plus sobrement : ce blog n'a aucune ambition (sur ce point là il est comme moi, je crois...). Logiquement, la question qui vous vient à l'esprit est : alors pourquoi existe-t-il? Il existe parce que je suis une géniale écrivaine, et qu'il serait dommage de vous priver de mon incroyable talent. plus sobre, plus sobre!! c'est comme ça qu'on perd des visiteurs! *  Bon ok, puisqu'il existe, ce blog doit bien avoir une ambition. Le problème, c'est que je ne la connais pas moi-même, son ambition. oui euh, ça c'est un peu mieux. mais évite de parler tout de suite de toi. ça doit venir au fur et à mesure. les gens doivent avoir l'impression de te découvrir un peu plus à chaque nouveau post.*  Et maintenant, chers amis, une foultitude de possibilités s'offrent à vous... Si vous avez suivi ce qui précède (haha) et que vous avez apprécié, vous pouvez :

a) relire cette présentation, parce que franchement, elle est bien.

b) laisser un commentaire pour me donner vos impressions, ou ne pas laisser de commentaire pour ne pas me donner vos impressions.

c) quitter ce blog et ne pas l'ajouter à vos favoris.

d) rester encore un peu sur ce blog et l'ajouter à vos favoris.

Si, en revanche, vous n'avez pas suivi ce qui précède (re haha) et que vous n'avez pas apprécié, vous pouvez :

a) relire cette présentation, parce que franchement, elle est bien  (et c'est votre faute si vous n'avez pas tout compris)

b) laisser un commentaire pour me dire ce que vous n'avez pas compris, ou ne pas laisser de commentaire pour ne pas me dire ce que vous n'avez pas compris.

c) quitter ce blog et ne pas l'ajouter à vos favoris.

d) la proposition d) (je suppose que la plupart d'entre vous ont saisi l'allusion. Soit dit en passant, cette allusion n'avait qu'un but, affirmer que oui, nous avons les mêmes références).

Si par contre, vous avez suivi ce qui précède (re-re haha) mais que vous n'avez pas apprécié, ou que vous n'avez pas suivi ce qui précède (re-re-re haha?) mais que vous avez apprécié, je vous propose de choisir l'une des options présentées ci-dessus, parce que je ne vais pas quand même pas m'amuser à toutes les réécrire pour quelques cas isolés. (oui, je précise que c'est la deuxième fois que j'écris cet article en entier, parce qu'à la suite d'une fausse manip',  j'ai effacé tout ce que j'avais déjà tapé...)

et bah! y'a du boulot... *

* répliques du webmaster descendu du ciel pour m'aider dans ma tâche ardue, celle de créer un blog où le taux de vistes par mois sera supérieur ou égal à 0.

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