asphalte-et-cumulus

je ne vous connais pas, je vous frôle, là sur le quai, épaule contre épaule

Samedi 13 octobre 2007 à 15:27

Bon, je préviens d'avance, je vais faire du n'importe-quoi. Un article pour dire qu'on ne puisse pas me dire que j'écris pas. La pire chose des pires choses.

Zieutez un peu ça, bande de clampins ! (dans l'éventualité où vous n'obtempériez pas à ma requête, vous vous trouverez dans l'impossibilité de saisir le sens des propos tenus ci-dessous, lesquels propos souffrent déjà par ailleurs d'un manque réel de cohérence)

Je voudrais bien un jour n'avoir que deux pieds. En ce moment, il me semble que j'ai six têtes, douze bras, et dix pieds. Je suis un sacré monstre. Et pourtant, il me faudrait douze têtes, vingt-quatre bras, et vingt pieds. Je serais beaucoup plus productive. Enfin, ce qui est drôle, c'est que rien que le temps de vous écrire ces quelques mots, de regarder la vidéo, je me suis moi-même décapitée de trois de mes têtes , j'ai senti quelques unes de mes paires de bras tomber à terre, et quatre de mes pieds se détacher du reste de mon corps. Comme ce fut agréable !




Ceci n'est qu'une simple constatation. Donc inutile de me plaindre. Je souhaite des commentaires constructifs (hahaha...) c'est à dire des réponses aux questions suivantes : "Connaissiez-vous Thomas Fersen? Aimez-vous Thomas Fersen?". Avec ça, mon blog prendra une tournre tout à fait originale, c'est certain... alors allez-y, lachez-vous, lachez-vos com'... mouarf mouarf mouarf, ça me va super bien de faire la relou sur un blog, hein ?


Samedi 29 septembre 2007 à 23:23

Bon je crois que je vais faire la même chose que Constantin en 312, en 324, ou en 337, c'est selon. Bref, je crois que je vais me convertir au christianisme, car j'ai pêché. Je n'ai rien écrit sur ce foutu blog depuis quaisiment un mois. C'est dingue ! Je vais me faire taper sur les doigts par mon webmaster. Le pire, c'est que j'avais envie de venir écrire. Mais rien. Que dalle. Niet. Nada. Pas le temps. Pas le temps du tout.
Je ne peux pas dire que je me meurs sous le poids du travail scolaire, parce que ce n'est pas le cas, mais force est de constater que je commence quand même à être sacrément abrutie par mes dissert', commentaires et autres recherches.
Le plus horrible dans tout ça, c'est que je passe des heures et des heures sur chaque devoir, mais sans être réellement dedans. Ce qui fait que j'ai très souvent l'impression de perdre mon temps, ou du moins de ne pas réussir à le rentabiliser. Je suis sûre que toutes les minutes perdues à rêvasser au lieu de réfléchir, une fois mises bout à bout, me donneraient plusieurs heures de temps libre. Mais bon Dieu, comment fait-on  pour travailler à 100 % ? J'ai toujours l'impression de dépasser à peine les 55, moi. Si vous saviez comme c'est agaçant !

Tiens tiens, je ne reconnais plus ma chère bloggeuse qui se voulait en marge. Qu'est ce que c'est que cet article larmoyant, qu'est ce que c'est que cet étalage soudain de vie privée? ...eh quand même, c'est pas si larmoyant que ça ! Moui, admettons... larmoyant n'est peut-être pas le bon terme... disons... pathétique !! Pathétique? C'est à dire "qui vise à provoquer la pitié du lecteur"? Oui, oui, parfaitement ! Non mais je rêve ! C'est sacrément méchant, de dire ça ! Punaise, moi je viens écrire, et, à peine trois paragraphes rédigés, on me dit que c'est nul ! Hey, minute, je n'ai pas dit que c'était nul ! J'ai juste dit que c'était pathétique. Le pathétique, c'est super cool pour rameuter les visiteurs ! Et ça permet même souvent de recueillir quelques commentaires bien sympathiques ! (Ah, enfin, je retrouve mon webmaster ! Je retrouve son goût de la rentabilité ! Quel plaisir ! L'espace d'un instant, j'ai cru qu'on me l'avait changé ! Mais tout de même, quelle horrible façon de me parler ! Je suis outrée. Et dire qu'un jour il a réussi à déclencher ma pitié !) Hey, webmaster, ça va ? Je veux dire ça va bien ? Pour être franc, je suis débordé de boulot. Je me suis couché à minuit et demi, cette semaine, à cause d'un sale dossier. Alors évidemment, j'évacue mon trop plein de rage et de ras-le-bol sur ce qui me tombe sous la main. Ah ! Je préfère ! Bon, bah on est pareils, tous les deux ! Moi aussi j'évacue mes "trop pleins" sur ce qui me tombe sous la main. Là, en l'occurence, c'était asphalte-et-cumulus. Tant pis pour lui. A vrai dire, je lui avais crée un cousin qui devait servir à ça (sous entendu à mes "trop pleins"), mais il m'agace de plus en plus tout en me servant de moins en moins. Donc prends garde à toi, letsup. Ta vie ne tient plus qu'à un fil, qu'il ne tient qu'à moi de couper, telle une Parque aux doigts de fée ! (waw waw waw, la comparaison ! Là, j'avoue, c'est difficile de faire pire. Et j'espère que s'il y en a qui ne savent pas ce que sont les Parques, ils auront au moins le courage de cliquer sur le magnifique lien que j'ai mis. Oui, parce que j'ai appris il y a peu comment on faisait pour mettre un joli lien sans mettre l'adresse directement, en l'incrustant dans un mot. Bon, c'est pas clair, dit comme ça, mais tant pis. Le webmaster a l'air d'être parti, il ne va donc pas pouvoir se moquer de moi. Du moins pas aujourd'hui... Sinon, je voulais aussi signaler un truc. Ok, ma comparaison est pourrie, mais j'ai fait un super effort pour le style. Si, si, je vous jure ! Pour vous en convaincre, relisez la dernière phrase avant la parenthèse. Et bah d'abord, j'ai fait une répétition du "tient". Ensuite, vous noterez qu'il y a des allitérations en -p et en -t, que j'ai utilisé un rythme ternaire, synonyme de régularité et d'équilibre, que la première partie de mon ternaire se termine par "fil", et la dernière par "fée", et qu'il y a donc là une allitération en -f, et puis que j'ai réussi à mettre dans ma dernière partie de ternaire "Parque" et "fée", qui devraient théoriquement s'opposer. Alors maintenant, je vous laisse analyser tout ça, et je dis "vive l'inconscient littéraire").

oui, je sais, le titre n'a rien à voir avec le contenu. c'est juste une réfléxion très profonde que je me suis faite tout à l'heure, et qui m'a fait éclater de rire de part sa grande portée métaphysique. oui, parce que parfois, je me dis intérieurement à moi-même ce que je pense à un instant T. Et bah n'empêche, il n'y a qu'en faisant ça qu'on apprend à se connaître !

Ah, et puis Versager, si tu arrives jusqu'ici, je tiens à te dire que je n'ai pas eu l'idée de la fausse-écriture-invisible toute seule. Je te l'ai piquée. M'enfin, il me semblait quand même avoir déjà vu cette fausse-écriture-invisible autre part, dans une autre vie...

Mardi 4 septembre 2007 à 11:51





Décidément, vous avez une de ces chances ! Encore un article avec illustration ! C'est qu'après plusieurs début d'articles complètement ridicules, je suis allée farfouiller dans "mes images", et j'en ai extrait ça. Et "ça", ce sont des escaliers (non, jure !). Ces escaliers doivent se trouver à moins de deux kilomètres de chez moi, ces escaliers, je les ai vus, revus et empruntés pas mal de fois. Je ne sais pas qui les a conçus, mais c'est une vraie horreur à descendre. Au début, tout va bien (ou presque) mais au bout d'une vingtaine de marches, je commence à avoir l'impression que le prochain pas que je vais faire me fera forcément tomber, et que je vais débarouler jusqu'en bas, sans pouvoir m'arrêter. Pourtant, j'aime bien ces escaliers. J'aime la végétation qu'il y a autour, j'aime cette hauteur inhabituelle qu'il y a entre les marches, j'aime leur côté biscornu et irrégulier. Bizarrement, je ne me revois pas en train de monter cet escalier. Je me revois bien en train de le descendre, ça oui, mais pas en train de le monter. Alors je vais imaginer la montée. L'ascencion est difficile. D'abord parce que, comme je les dit, les marches sont hautes et irrégulières, donc pas évidentes à franchir, mais aussi et surtout parce que cet escalier est immense, et qu'on désepère à chaque marche d'arriver en haut. Il me semble d'ailleurs que cette photo n'a pas été prise au bas des escaliers, comme on pourrait le croire, mais qu'il doit rester encore un certain nombre de marches derrière le photographe. Bref , tout ça pour dire qu'on en voit pas la fin.
Parfois, quand je descends cet escalier et que l'impression que le prochain pas me sera fatal se fait  plus vive, je choisis d'emprunter un de ces escaliers qu'on voit sur la droite de la photo. Dans cette horrible descente, ces escaliers là m'apparaissent souvent comme des haltes, comme des alternatives à cet escalier principal, qui finit toujours par donner le vertige. Alors après avoir tenté de bifurquer à gauche (oui, du coup, quand on descend, ces escaliers sont à gauche) une demi douzaine de fois, puis après m'être dit une demi douzaine de fois que prendre ces alternatives ne m'avancerait à rien, bien au contraire, je monte l'un de ces escaliers latéraux, l'une de ces rangées d'à peine six marches... Mais une fois les six marchs montées, c'est encore pire. Parce que l'escalier qui reste à descendre a des marches encore plus imposantes et plus irrégulières que l'escalier principal, des marches parfois à moitié cassées, des marches que l'on ne peut pas descendre, en fait ; en réalité, on est obligé de sauter d'une marche à l'autre. Et là, même sentiment qu'au seuil de l'escalier principal. Au début, tout va bien (ou presque), on apprécie même ce changement brusque de mouvements, on se dit qu'en sautant les marches, on sera plus vite en bas. Mais là encore, au bout de quelques marches, le vertige vous prend, et l'impression que le prochain saut vous sera fatal renaît, encore plus vive que précédemment. Le problème, c'est qu'une fois embranché sur cet escalier secondaire, il est très difficile de revenir sur l'escalier principal. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais l'idée de devoir réemprunter ces six marches, cette espèce de passerelle entre les deux escaliers, m'est insupportable. Il y a un sens où elle est très simple à prendre, et un sens où je n'y parvient que très rarement (il est toujours facile de passer du principal au secondaire, toujours difficile de passer du secondaire au principal. C'est pareil comme partout). Donc la descente se termine en général par l'escalier secondaire. J'ai beau savoir que cet esclier est pire que le premier, il y a toujours un moment où mes jambes franchissent automatiquement les six marches transversales.

Alors pourquoi je vous parle de ça ? Pourquoi je me suis lancée dans un article sur un escalier que peu de gens connaissent ? Parce que j'ai retrouvé sa photo, et que subitement, j'ai eu l'impression qu'elle résumait parfaitement ce que j'avais en tête et que je ne parvenais pas écrire, sinon de façon ridicule (ou qui me paraissait telle). Bon, bien sûr mes débuts d'articles ridicules n'allaient pas vous parler de descente d'escalier. Evidemment. J'ai juste eu l'impression d'être exactement là où se situe le photographe, en face de quelque chose d'immense, de très dur à franchir, mais dont je pourrais toujours, à un moment ou à un autre, m'écarter par une sorte de passerelle. L'ennui, maintenant, c'est qu'en vous racontant mes folles (!) descentes de cet escalier, je me suis aperçue que les passerelles menaient vers quelque chose de plus dur encore, ce qui n'est pas très encourageant. Avec de l'optimisme, je vais donc imaginer que les passerelles que j'aurais la possibilité d'emprunter mènent vers quelque chose de plus franchissable. Si ça se trouve, l'escalier secondaire est très bien, pour la montée. Je ne sais pas. Il faudra que j'essaie. Un jour.

cette année, j'entre en CP. je suis une pauvre gamine qui a peur de la Grande Ecole. je ne suis plus sûre de vouloir y aller, finalement. je veux rester là où j'étais avant. enfin, je crois que je n'ai jamais voulu y aller, en fait. mais ça c'est un autre problème... alea jacta est !


Jeudi 30 août 2007 à 21:23




Le webmaster n'est pas content. J'ai rien posté depuis... depuis trop longtemps. Alors j'ai décidé de le contenter. Une image, même pas piquée sur internet, et un nouvel article, n'excédant pas les trois lignes. Rendez-vous compte un peu !

Dimanche 19 août 2007 à 20:17

J'ai vu un super film l'autre jour.

Là, vous avez plusieurs réactions possibles. Vous pouvez penser "mais je m'en fiche, moi", ou bien " quelle banalité ! Encore une qui parle ciné... la barbe !" ou bien "chouette alors, je vais découvrir un nouveau film. A moins que je ne l'ai déjà vu, et dans ce cas,  j'aurais l'opinion d'une autre personne, ce qui sera tout aussi intéressant". Perso, je vous conseille de penser ma dernière proposition. C'est ce qu'on appelle la positive attitude. Mais je ne veux surtout pas vous influencer...

Alors maintenant que je suis un peu sortie du sujet, j'y reviens. Oui, il serait temps. On n'a pas encore le titre de ce film qui est soit disant très bien. Madame commence à dire qu'elle a vu un bon film, et au bout de cinq lignes, elle ne nous en a toujours pas donné le titre. Non mais je vous jure ! C'est bon, c'est bon, il arrive, ce titre. Le titre de mon film, donc (ou plutôt le titre du DVD du film que j'ai emprunté à la bibliothèque avec une carte d'abonné qui n'est pas la mienne), c'est Casablanca. C'est un film qui se passe pendant la seconde guerre mondiale, et qui, contrairement a beaucoup, a été tourné pendant la seconde guerre mondiale. Rien que pour ça, il vaut le coup. Parce qu'on a trop l'habitude de voir des films sur la seconde guerre mondiale tournés après qu'elle ait eu lieu. Evidemment, ces films sont intéressants, parce que les réalisateurs ont pu prendre le recul nécessaire à la compréhension et à l'analyse des événements qui se sont produits. Mais cela n'est vrai que pour les films tournés après les années 75 (et encore...), puisque les films précédents n'ont montré que les côtés les plus "glorieux" de la guerre (la résistance, le débarquement, des batailles décisives où les hommes se sont sacrifiés pour la patrie). Minute, papillon ! Je rêve où on a droit à un joli copier-coller du cours d'histoire de  terminale L ? Hum, euh... ce n'est pas du copier-coller, c'est du ingurgiter-recracher ; ingurgité pendant l'année, recraché dès que l'occasion se présente. Cela dit, il est vrai que je m'éloigne de mon sujet principal. Donc, Casblanca, film tourné pendant la seconde guerre mondiale, disais-je. Oui, certes. Pourquoi c'est intéressant ? A mon avis, parce que ça peut donner un aperçu assez réaliste de l'état d'esprit des gens durant la guerre. Il y a quelque chose que j'ai bizarrement trouvé étrange. dans ce film : les héros répètent assez souvent que le monde est fou. Et bien j'ai beau réfléchir aux autres films que j'ai vu sur la seconde guerre mondiale, je ne me souviens pas que les personnages insistent autant sur cette folie, sur cette absurdité de la guerre. Bizarre, parce que j'ai l'impression que moi, c'est la première chose qui me viendrait à l'esprit... Ce qu'il y a d'intéressant, aussi, c'est qu'évidemment, l'intrigue se déroule à Casblanca. Casablanca, à l'époque, appartenait à la France, et était sous le contrôle de Vichy. Par conséquent, certains Français sont allés s'y réfugier lorsque les Allemands se sont mis à occupper la partie nord du territoire. Bien sûr, ils ne doivent pas être si nombreux à y être allés ; j'imagine mal des gens traverser toute la partie sud de la France, puis la Méditerranée  en temps de guerre. Enfin bon, c'est peut être parce que j'ai vu trop de films où les héros allaient trouver refuge en "zone libre", ou, dans le meuilleur des cas, en Suisse. Bref, tout ça, c'est pour l'intérêt de ce film par rapport aux autres films sur la seconde guerre mondiale. Ensuite, je pourrais vous parler de l'aspect esthétique du film. Je suis très loin d'être une connaisseuse en la matière, mais il m'a semblé que (pardonnez la trivialité de mes mots) c'était joli. Oui, disons le franchement comme ça, c'est joli. Je crois que je vais suivre ici l'idée de mon cousin selon laquelle il est plus facile de faire une photo en noir et blanc qu'une photo en couleur. Ce qui est vrai pour la photo est vrai aussi pour le film. Paraîtrait que ce serait parce que l'harmonie des couleurs est plus simple à réussir en noir et blanc... Je veux bien. Enfin bon, c'est vrai que parfois, je rechigne un peu à voir des vieux films, mais celui-là "passe très bien". De toute façon, j'aime mieux voir un film en noir et blanc qu'un film "début-couleur". Le noir at blanc, au moins, c'est net. Le début-couleur... berk ! Allez, pour terminer cet article, je vais parler d'une des scènes du film. Il s'agit d'un moment où des Allemands sont entrés dans le café que tient le personnage principal, et ont commencé à chanter une chanson de leur pays (leur hymne ? certainement, mais je ne suis pas assez calée pour l'affirmer). Là, le héros ordonne à ses musiciens de jouer la Marseillaise. Tout le café se met à chanter l'hymne français, pour couvrir la chanson allemande. En gros, un moment de patriotisme exalté. Mais un moment qui m'a fait rire. Au passage, je dois dire que Casablanca n'est pas dénué d'humour, loin de là. Cependant, il paraît évident que cette scène n'était pas censée être drôle. A mon avis, il s'agit plutôt d'une scène sur l'espoir de vaincre l'ennemi nazi, mélée d'un fort sentiment de solidarité entre des opprimés, sentiment de solidarité basé sur une des rares choses qu'ils aient encore en commun, leur patrie. Bon. Donc cette scène m'a fait rire. Immédiatement, je me suis reprise. Voyons, on ne rit pas devant un truc pareil, le patriotisme a parfois du bon, et puis des hommes qui chantent, c'est toujours émouvant. Voilà le genre de trucs que j'ai pu me dire pour revenir à la raison. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais il m'a semblé qu'il ne fallait pas rire pendant cette scène. Ce n'est pas ce que le réalisateur aurait voulu. D'ailleurs, cette scène est vraiment chouette, rien que pour ces gens qui chantent. C'aurait juste été mieux (pour moi) s'ils avaient chanté le chant des partisans. Je le préfère à la Marseillaise. Mais bon, inconcevable, parce que c'est un film américain, et que d'ailleurs, cette scène est l'un des rares moments du film où les gens (censés être français) parlent en français. La Marseillaise, tout le monde connaît, y compris les Américains. Le chant des partisans, c'est beaucoup moins évident. Bref. Revenons à nos moutons. Après m'être raisonnée, et empêchée de rire, je me suis dit que finalement, il y avait peut être une part de juste dans mon rire instinctif. Peut être que ce rire venait justement de l'absurdité de la guerre, de la folie des hommes (comme le répètent les héros) ; est-ce que le fait de vouloir chanter un chant national plus fort que l'autre ne serait pas une des plus brillantes illustrations de cette absurdité ?

http://fr.wikipedia.org/wiki/Casablanca_(film)

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